Ils protègent le chien des maladies les plus graves, contre lesquelles il n’y a pas vraiment de traitement et pouvant entraîner de graves séquelles ou la mort. Les vaccins essentiels préviennent :

 

 

Parvovirose :

 

La parvovirose est causée par le parvovirus canin de type 2, elle présente un taux de mortalité de 10 à 20% (parfois plus) et se manifeste par une gastro-entérite hémorragique particulièrement dangereuse chez le chiot.

- Transmission : se transmet par ingestion d’excréments contaminés ou par contact indirect avec un environnement/objet/personne contaminé car le virus est très résistant dans l’environnement.

- Symptômes : fièvre, abattement, perte d’appétit, vomissements, diarrhée hémorragique et déshydratation. Les complications seront l’anémie et l’état de choc pouvant entrainer le décès.

- Traitement : il devra être agressif, en isolement et en soins intensifs. Il consistera à soulager les symptômes en réhydratant le chiot et lui administrant perfusion, transfusion, antibiotiques, anti-vomitifs, anti-diarrhéiques et antidouleur.

- Prévention : isolement et vaccination.

 

 

Maladie de Carré :

La Maladie de Carré est causée par un morbillivirus, son taux de mortalité est de 50% sous 2 à 4 semaines et touche surtout les jeunes animaux non vaccinés. Parfois le système immunitaire parvient à éradiquer l’infection.

- Transmission : se fait essentiellement par inhalation du virus présent dans l’air et parfois par contact direct avec le virus.

- Symptômes : la maladie peut se présenter sous différentes formes : fièvre, abattement, toux, écoulement nasal et oculaire, perte d’appétit puis vomissements, diarrhées et enfin troubles nerveux potentiellement mortels.

- Traitement : vise à réduire la gravité des symptômes en administrant des antibiotique, anti-diarrhéique, anti-vomitif, anti-douleur et anticonvulsivants si besoin.

- Prévention : isolement et vaccination.

 

Hépatite de Rubarth :

L’Hépatite de Rubarth est causée par l’adénovirus canin 1, elle est devenue rare actuellement grâce à la vaccination des populations canines. Lorsqu’elle survient, elle reste très contagieuse et se présente sous une forme aiguë à suraiguë parfois mortelle. Le taux de mortalité est d’environ 20%. L’animal peut se remettre en quelques semaines sans séquelle majeure ou au contraire il peut se dégrader et mourir.

- Transmission : se fait par ingestion d’urine, d’excréments contaminés ou de salive.

- Symptômes : dans la forme suraiguë chez les chiots de moins de 3 semaines, il n’y a que très peu voire pas de symptôme, on parle de mort subite. Dans la forme aiguë, l’hépatite qui s’aggrave progressivement explique la fièvre, l’abattement, la perte d’appétit, les vomissements/diarrhées, l’ictère (jaunisse) et la douleur abdominale. Dans la forme bénigne qui est rare, il y a un peu de fièvre et de diarrhée.

- Traitement : il n’en existe pas de spécifique. Le chiot/chien sera traité pour diminuer la gravité des symptômes : perfusion, antibiotique, anti-diarrhéique, anti-vomitif, anti-douleur.

- Prévention : isolement et vaccination.

 

 

Leptospirose :

La Leptospirose est causée par la bactérie Leptospira interrogans, elle peut se transmettre à l’homme (= zoonose). Les rats constituent le réservoir majeur de la maladie. L’infection peut se présenter sous une forme suraiguë, qui se traduit par une mort très rapide, ou une forme subaiguë ou encore chronique. La rémission est possible, toutefois, une fois infectés les chiens peuvent rester porteurs sans présenter de symptôme pendant un moment.

- Transmission : se fait par contact entre une plaie et l’urine infectée et plus rarement par morsure via la salive, par passage à travers le placenta ou encore par ingestion de viande infectée.

- Symptômes : peu spécifiques dans un premier temps avec de la fièvre, une perte d’appétit et de l’abattement. Puis on observera un ictère (jaunisse), des vomissements/diarrhées, un jetage nasal, un amaigrissement, une douleur abdominale et une douleur musculaire diffuse. La maladie peut se compliquer d’une insuffisance rénale et hépatique aiguës. On pourra aussi rencontrer des uvéites, des méningites et des avortements.

- Traitement : Il existe un traitement antibiotique spécifique de l’agent pathogène auquel on ajoutera des traitements pour soulager les symptômes : perfusion, anti-vomitif, anti-diarrhéique et antidouleurs.

- Prévention : vaccination avec le plus grand nombre de souches possibles.

 

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